La réalité sur les freelances : 5 clichés à déconstruire

A travers les médias, il semblerait que le statut de freelance soit en passe de remplacer le salariat à plus ou moins long terme. Fin juin 2022, le réseau des Urssaf dénombrait 2,50 millions d’auto-entrepreneurs administrativement actifs, soit 272 000 de plus sur un an (+ 12,2 %). Mais si le statut de freelance séduit de plus en plus, il existe toujours des clichés à son sujet. Voici 5 clichés sur les freelances à déconstruire absolument. 

Cliché n°1 : Les freelances sont plus libres que les salariés

A priori, l’un des premiers clichés que tout le monde a en tête concerne le temps de travail des freelances : plus de patron ni d’horaires imposés. Paraît-il qu’il est possible de l’adapter comme bon leur semble. Soit disant, les freelances sont capables de faire des semaines de 10h et de travailler quelque part à l’autre bout du monde. Alors, pour être honnête, il y a du vrai comme du faux. 

En réalité : 

Certes, il est vrai que les freelances choisissent leurs horaires, mais il est faux de dire que personne ne leur en impose. Pour autant, malgré un incontestable confort de travail en comparaison des salariés, les freelances restent tous différents. Il y aura ceux qui se lèvent tard, ceux qui se lèvent tôt, ceux qui travaillent 6 heures par jour, ceux qui travaillent sans compter leurs heures…

Mais tous sont régis par les mêmes impératifs : s’adapter en fonction de leurs clients. Eh oui, leur patron c’est leurs clients et in fine leurs horaires sont les leurs. Car il est important de se rendre disponible aux mêmes heures qu’eux afin de pouvoir travailler convenablement. Donc, si ce statut fait rêver pour la liberté horaires qui l’accompagne, il est important de s’adapter. 

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Cliché n° 2 : Les freelances sont toujours disponibles 

Toujours dans la même lignée, en voilà un des clichés les plus persistants sur les freelances qui a de quoi faire culpabiliser celui qui travaille toute la journée. C’est bien connu, un salarié se lève pour prendre le métro tous les matins, tandis qu’un freelance se prélasse à longueur de journées… Aussi est-il commun pour ses proches de penser qu’il est disponible tout le temps et, à n’importe quel moment de la journée.

En réalité : 

Alors, vous l’aurez bien compris mais ce cliché est archi-faux. Dans la majorité des cas, les freelances travaillent bien plus que les 35h ou 39h hebdomadaires. Bien qu’ils aient l’avantage de pouvoir planifier leurs journées comme ils le pressentent, ils ont toujours des obligations envers leurs clients. Sans compter les multiples missions qu’ils doivent parfois gérer en simultané. 

Or, il n’est pas rare que les proches d’un freelance pensent qu’il est toujours disponible pour écouter les derniers potins. Et surtout disponible à n’importe quelle heure de la journée durant leurs jours de repos. Alors qu’un freelance n’a pas réellement de jours de repos lui. Donc, il est important de considérer le freelance avec ses impératifs. Son temps est précieux comme pour n’importe qui d’autre et il faut le considérer.

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Cliché n°3 : Les freelances croulent sous l’oseille

Voilà l’un des clichés les plus coriaces qui n’arrive pas à disparaître, comme une bonne tâche de vin sur un jean. Nombreux sont ceux qui rêvent de devenir freelance dans l’optique de devenir riche. C’est bien connu : toute personne qui quitte son boulot de salarié pour se lancer est prédestinée à faire fortune ! Aussi tenace soit-il, il y aura toujours un peu de vrai et de faux étant donné que tous les freelances sont différents.

En réalité : 

Alors bien entendu, les freelances peuvent très bien gagner leur vie. Mais il faut garder à l’esprit que cela demande une certaine ferveur et motivation pour y parvenir. Tout travail mérite salaire. Le salaire est toujours plus ou moins proportionnel au temps investi dans les missions qui les incombent. Vous ne devenez pas millionnaire juste parce que vous avez décidé de vous lancer en freelance. 

Aussi est-il important de garder à l’esprit que se lancer en freelance demande de la préparation, et parfois, même de mettre un peu d’argent de côté. Et après c’est pareil. Être freelance depuis plusieurs mois ou plusieurs années n’assure pas pour autant un revenu fixe et stable. A savoir que c’est une composante inhérente à ce statut. Les freelances n’ont donc pas forcément comme objectif de devenir riches. 

Cliché n°4 : A contrario, être freelance est synonyme de grande précarité

Alors nous reviendrons pour la logique, car à l’inverse du cliché n°3, il est également commun d’entendre un autre cliché quant au fait que les freelances soient pauvres. Si vous débutez ou avez débuté, vous avez forcément dû faire face à des remarques concernant votre rentabilité. Parfois même bien après encore. Proches, anciens collègues, famille, tous n’ont pas forcément conscience que le freelancing est un vrai métier.

En réalité : 

Pour dire les choses concrètement, un freelance doit généralement travailler beaucoup s’il veut gagner beaucoup. Alors qu’à l’inverse, au sein d’une entreprise, les salariés sont assurés de toucher un salaire identique chaque fin de mois peu importe la charge de travail qui leur incombe. Les freelances sont les seuls maîtres de leur activité mais cela ne les stigmatise pas pour autant quant à leurs revenus. Il faut juste être patient. 

Et face à l’évolution rapide et mouvante du marché de l’emploi, les salariés ne sont plus forcément rassurés sur la stabilité de leur situation professionnelle. Faire le choix du freelancing reste un choix ambitieux mais accessible pour celui qui est réellement motivé. Et normalement tout devrait bien se passer si ce dernier fait attention, mets de l’argent de côté en cas de manquement, etc. En bref, ni le salarié ni le freelance ne peuvent se targuer d’avoir une meilleure situation.  

Cliché n°5 : Les freelances sont forcément plus zen

Comme si les salariés avaient toujours plus de pression que les freelances. A savoir que c’est l’un des clichés les plus répandus sur les freelances malheureusement. Pour la plupart des salariés, les freelances sont forcément plus tranquilles et apaisés étant donné qu’ils n’ont pas de patrons. Alors cela porte à débat, s’ils ne sont pas soumis aux mêmes injonctions, les freelances n’en sont pas moins stressés

En réalité : 

Il faut d’abord comprendre qu’une carrière de freelance réussie passe par de très nombreux critères. Communication, gestion commerciale, prospection, démarches administratives, réalisation des missions, élaboration des devis, etc. Sans oublier le fait de réfléchir à ses prix et son TJM. La pression fait tout simplement partie intégrante de l’activité des freelances. Car ce sont les seuls maîtres à bord

Si être à son compte est synonyme de liberté, cela équivaut également plus de stress, d’imprévus, de factures impayées, de gestion de la relation client et bien d’autres encore. A double tranchant, c’est tout simplement s’investir complètement dans son travail. Et la meilleure façon de pallier une telle pression est d’essayer de stabiliser autant que possible le reste de sa vie.

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Les clichés sur les freelances ont la vie dure, mais il semblerait que plus le temps passe et plus ces derniers s’estompent progressivement. Ce qui reste encore méconnu du grand public, qui lui est assez opaque, prête à interprétations et confusions. En tout cas, vous savez désormais démêler le vrai du faux.

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