Low-code et No-code : une opportunité face à la pénurie de développeurs ?

Depuis des années déjà, nous assistons à une forte pénurie de développeurs. Face à la digitalisation de la société dans laquelle le code est toujours plus essentiel, il est important de s’ouvrir aux différentes alternatives qui se présentent. Parmi lesquelles se trouvent le low-code et le no-code. Selon Gartner, d’ici à 2025, ils serviront à créer 70% des applications. Alors, le low-code et le no-code représentent-ils une opportunité pour les entreprises face à la pénurie de développeurs ?

Low-code et No-code : Qu’est-ce que c’est ?

Les outils Low-code et No-code permettent de créer des applications, mobiles ou web, ou d’automatiser des processus sans pour autant maîtriser toutes les étapes de programmation bien souvent complexes. Ils sont basés sur trois principes :
  • Conception d’applications directement via des modèles
  • Génération automatique de lignes de code
  • Programmation visuelle

Quelles sont les différences entre le Low-code et le No-code ?

A savoir qu’il est important de distinguer le low-code du no-code. Le no-code est une sous-branche du mouvement low-code. Comme son nom l’indique, il permet de créer des applications sans utiliser une seule ligne de code classique, ni aucune notion quelconque en développement. Ces outils sont à destination des « Citizen devs », c’est-à-dire des utilisateurs métiers ayant peu ou pas d’expériences en développement et qui vont tout de même créer des applications.

Tandis que le low-code requiert quant à lui quelques connaissances en développement. Mais cela reste minime étant donné que les applications créées grâce à des plateformes Low-code nécessitent l’intervention d’un développeur pour 20% à 30% des lignes de code générées.

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Un contexte de pénurie de talents qui n’est pas près de se tarir

Avec la création d’applications, de sites internet ou encore de logiciels, le code est partout. Ce qui n’empêche pas le métier de développeur d’attirer de moins en moins. Un sondage réalisé en 2022 par la plateforme de codage CodinGame et CoderPad a révélé que près de la moitié des employeurs ont du mal à trouver des candidats adéquats pour occuper des postes techniques.

Pour cause, à l’heure actuelle il y aurait environ 27 millions de développeurs dans le monde. Selon le cabinet IDC, seulement 0,3% de la population mondiale sait coder ce qui est très peu. De même, d’après un rapport de HelloSafe, cette pénurie déjà importante augmenterait de 113% en 2030. Cela découlerait sur un manque total de 85,2 millions de développeurs dans le monde, contre 40 millions en 2020 !

Parmi les raisons qui expliqueraient cette pénurie exacerbée se trouvent les nombreux préjugés des gens au sujet des métiers de développeur. D’après une étude menée par l’Ecole 42, 70% des personnes interrogées pensent que les formations sont trop chères. Tandis que 66% pensent qu’il faut un niveau d’étude élevé pour intégrer ces formations. Mais il ne faut pas oublier pour autant le faible pourcentage de femmes présentes dans ce milieu, à savoir 15%.

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Le No-code et le Low-code pour remédier à la pénurie de développeurs 

Pour faire face à la pénurie de développeurs, mais surtout pour supporter la demande en termes de création d’applications, sites et logiciels en tout genre, le No-code et le Low-code apparaissent comme des solutions particulièrement pertinentes. Ces outils ne cessent de se développer et de populariser, à tel point que d’ores et déjà 57% des entreprises ne pourraient plus fonctionner sans eux.

De plus, le marché est également en pleine croissance, avec une valorisation estimée à 28 milliards de dollars en 2023. Les avantages de ces outils sont tout d’abord la possibilité de simplifier le processus de code, de développement, grâce aux plateformes No-code et Low-code. Prenant généralement la forme d’environnements composés de blocs visuels préprogrammés, il suffit de les disposer pour créer un site Internet.

Il existe de multiples qualités propres à ces deux technologies. Au-delà d’apporter une réponse à la pénurie de talents qui s’aggrave toujours davantage, elles octroient aussi aux entreprises qui les utilisent à la fois de l’agilité et un gain de temps considérable. Toutefois, leurs inconvénients sont tout autant multiples. Dont l’impératif de ne surtout pas négliger le risque de dépendance à la plateforme créatrice et sa tarification.

Allons-nous dire adieu aux développeurs informatiques ?

Ce sont des technologies d’avenir qu’il nous faut soutenir et développer. Seulement 0,3% de la population sait coder, alors qu’ils devraient être 20% pour supporter la demande actuelle. En comparaison, ce pourcentage représentait le nombre de personnes qui savaient lire, écrire et compter au Moyen-Âge. Peut-être sommes-nous aujourd’hui dans le Moyen-Âge de l’informatique.

C’est pourquoi, les développeurs ne disparaîtront pas. Tout d’abord car parmi les limites de ces technologies se trouvent notamment le fait qu’il est déconseillé de créer l’intégralité de son projet sur les outils No-code. Ils ne permettent pas de grandes possibilités de personnalisation. Aussi est-il indispensable de bénéficier de quelques connaissances en code pour créer une application ou un site Internet plus poussés. Et les développeurs seront toujours indispensables pour créer des plateformes No-code.

Selon les acteurs du secteur, il n’y a aucun risque pour les développeurs et développeurs en devenir. Même si cela pose question, il faut garder à l’esprit que ce sont uniquement deux manières différentes d’aborder le sujet de la création d’applications et de sites web. Un autre argument est défendu par certains, notamment le fait que les développeurs pourront enfin se concentrer sur des tâches complexes et mettre les plus redondantes de côté.

A savoir que vous pourriez également envisager de faire appel à des freelances informatiques qualifiés. Experts dans leur domaine, ces derniers seront d’autant plus aptes à développer des sites web, logiciels et applications qu’à les contrôler, les maintenir, les analyser, etc.

N’hésitez pas à contacter Upway.io pour discuter de vos futurs projets informatiques.

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