De nos jours, les réseaux sociaux semblent promouvoir l’entrepreneuriat et le freelancing sous le prisme de la productivité et de l’efficacité. Les journées chargées, les longues listes de choses à faire ou les journées de travail sans fin sont devenues la norme. Travailler moins devient compliqué alors qu’une grande partie des freelances travaillent plus que les salariés.
Pour de nombreux freelances, le véritable objectif est de travailler moins, mais mieux. Ils recherchent plus de flexibilité dans leur rythme de travail. Ainsi, débutants comme expérimentés, régis par leur peur de mal faire, auraient tendance à vouloir être sur tous les fronts : développer des canaux d’acquisition, se positionner de manière généraliste, accepter trop de clients… ce qui les conduit trop souvent à l’épuisement !
Voici 5 conseils utiles pour tout freelance soucieux de travailler moins mais mieux.
Conseil n°1 : Rétablissez les bases-mêmes de votre business
Il faut commencer par le commencement : pensez à ralentir pour travailler enfin à votre rythme. Bien que cela puisse paraître logique, il est essentiel de se recentrer sur soi-même, de se respecter, afin de moins travailler, mais mieux. Il existe un terme pour décrire ce nouveau phénomène : le slowpreneuriat. C’est-à-dire mettre en place des résultats ciblés, des objectifs précis, tout cela dans le respect de votre propre rythme. Pour se faire, il faut repenser son positionnement et ajuster son TJM.
Le positionnement :
Une grande partie de la fatigue du freelance repose généralement sur la diversité de ses missions. Certes, toucher à tout peut être épanouissant, mais cela requiert de développer des compétences très différentes et diffuses en continu. Et donc de ne jamais vraiment avoir une zone de confort dans son expertise… Nicher son expertise et ses services est une stratégie gagnante pour :
- Acquérir des savoir-faire très pointus pour développer un véritable avantage concurrentiel.
- Augmenter sa confiance en soi au quotidien.
- Économiser son énergie au quotidien.
L’ajustement du TJM :
Un autre avantage de taille du positionnement : la possibilité d’augmenter son TJM selon votre degré d’expertise. L’un est indissociable de l’autre : plus votre TJM est élevé, moins vous travaillerez. Car prendre des jours de congé pendant la semaine ou plus de vacances dans l’année ne seront plus un souci. Aussi, le TJM peut être augmenté dès que vous passez un nouveau seuil d’expertise. Il existe une multitude de raisons pour justifier une augmentation du TJM. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Conseil n°2 : Analysez votre fonctionnement
D’abord, arrêtez de suivre aveuglément les méthodes de travail des entrepreneurs qui vous inspirent. Ce qui peut leur réussir en termes d’organisation et de productivité, de temps de travail, etc. ne l’est pas forcément pour vous. Aussi, il est capital que vous analysiez au mieux votre mode de fonctionnement. Certains aiment remplir un agenda très détaillé, avec un planning à suivre à la lettre. Tandis que d’autres fuient ce type d’organisation pour aller à l’essentiel. Car un planning trop structuré les stresserait et non l’inverse.
Évidemment, opter pour une méthodologie ou une organisation ne correspondant pas à votre personnalité peut vous réussir. En revanche, il vous faudra bien plus de temps pour atteindre vos objectifs au risque de vous épuiser en vain. Pour trouver votre méthode idéale, le secret est d’en tester plusieurs. Si vous n’êtes pas à l’aise, choisissez-en d’autres ! Pour être sûr, demandez-vous toujours :
- Cette méthode me correspond-t-elle vraiment ?
- Est-elle un moyen efficace pour me déstresser ou tout l’inverse ?
- Me rend-elle efficace ?
- Est-ce que j’applique cette méthode en me forçant quelque peu parce que tout le monde affirme son efficacité ?
Conseil n°3 : Elaborez une organisation personnelle ultra précise
Tout le monde le sait, l’organisation est un élément-clé de l’efficacité au travail. En améliorant constamment votre organisation, vous pourrez peu à peu travailler moins, mais mieux.
L’importance de la planification :
Planifier est essentiel pour être efficace. N’oubliez donc pas de noter vos tâches quotidiennes dans votre agenda, celles qui n’y figurent pas n’existent pas. Il existe une multitude d’outils, dont Google Agenda, Outlook, Notion, Asana ou encore Fantastical sur les appareils Apple. Et pour encore mieux optimiser votre agenda :
- Programmez des créneaux récurrents distincts pour les tâches spécifiques : traitement des courriels, prospection, etc.
- Utilisez des couleurs pour distinguer les tâches.
- Prévoyez des zones tampons en cas d’imprévu : au moins 2 heures par jour.
- Ajoutez les choses à faire qui vous viennent à l’esprit pour éviter les oublis. Si vous manquez de temps, rien ne vous empêchera de les planifier plus tard.
L’importance de la concentration :
La recette du succès et la qualité de votre travail repose aussi, largement, sur le degré de concentration que vous parviendrez à avoir. C’est-à-dire : ne pas vous laisser distraire par des éléments extérieurs pour avancer sur vos tâches principales. En clair, aucun réseau social ouvert, le téléphone en silencieux, et les notifications coupées sur votre ordinateur. Bref, ne gardez ouverts que les onglets essentiels sur votre ordinateur.
Conseil n°4 : Mettez vos relations clients au service de votre productivité
La qualité de votre relation client est un pilier fondamental de votre productivité. Une approche à 360° de la relation client est donc indispensable. Ce qui implique une bonne qualification de vos clients, leurs besoins pour choisir ceux avec lesquels vous aurez envie de travailler.
La bonne qualification de ses clients :
La clé du succès n’est pas de tomber amoureux de votre service/produit, mais bien de vos clients. Une condition indispensable pour établir une relation client saine, agréable et a fortiori efficace. Pensez donc à qualifier vos clients, comme ils vous qualifieront avant de commencer la collaboration ! De sorte à vous projeter dans une collaboration efficace.
La bonne qualification de chaque besoin client :
Rien n’est pire pour un freelance que de revenir sur un projet qui est déjà terminé. Donc ne commencez jamais un projet avant d’être sûr d’avoir tous les éléments requis pour avancer. Vous pourriez adopter un processus tout en un prêt à employer systématiquement au début de la mission. Sinon, vous pouvez exécuter une petite partie de la mission et solliciter un retour très tôt pour faire valider votre approche par le client.
Conseil n°5 : Ecoutez votre corps pour éviter le burnout
Enfin, écoutez attentivement votre corps, toujours. Il ne ment jamais, contrairement à votre tête ou à votre mental. Adieu la culpabilité : ralentir n’est pas un signe de faiblesse. Au contraire, c’est en écoutant votre corps et en diminuant votre rythme de travail que vous atteindrez vos objectifs. Sans tomber dans l’épuisement professionnel. Voici quelques clés pour écouter efficacement votre corps :
- Si vous êtes fatigué, faites une sieste.
- Si vous avez une boule au ventre avant d’effectuer certaines tâches, cherchez à savoir ce qu’elle cache.
- Si vous travaillez beaucoup et que vous tombez malade, écoutez ce signal et accordez-vous une pause pour prendre soin de vous.
Nous revoilà à la case départ. Pour travailler moins, mais mieux, vous devez vous écouter et vous respecter. Travailler c’est bien, mais adapté à soi c’est encore mieux !
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